Concert des Oiseaux de Trottoir avec Les Bifurqués!

Le samedi 15 avril, l'orchestre chansonnier itinérant des Oiseaux de Trottoir a fait halte au Maquis de Safre. Le concert a été organisé par Les Bifurqués et a réuni près de 70 personnes ayant bravé la pluie pour partager ce riche moment!

Evénement couvert par la presse locale :

Frontenaud Les Oiseaux de Trottoir, un groupe qui ne se déplace qu’à vélo, a mis le feu à l’écolieu

Claire JAEGER (CLP) - 20 avr. 2023 à 12:13 - Temps de lecture : 2 min

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Du plus petit au plus grand, les amateurs de bonne musique dansent et chantent sur des rythmes endiablés. Photo JSL /Claire JAEGER

Prenez une bande de jeunes illuminés se définissant comme pirates sous le nom des Oiseaux de Trottoir, un écolieu ouvert sur le partage, et vous aurez une idée de “l’attentat musical” qui s’est abattu sur le hameau de Safre samedi soir. Un cocktail explosif de gaîté, de musique et de partage des

générations. L’écolieu, c’est le Maquis de Safre, créé par la famille Gayet , et leur association Les Bifurqués, au service de valeurs humanistes et écologiques, culturelles. La bande de jeunes illuminés, c’est les Oiseaux de Trottoir, un groupe composé d’une vingtaine de musiciens, amateurs ou pas, né pendant le premier confinement et en réponse au besoin essentiel de se retrouver dans la simplicité du partage.

La liberté comme maître-mot

L’originalité de ce groupe est qu’il se déplace à vélo et s’arrête partout où l’accueil est propice à leur philosophie de vie. « Nous sommes des cyclos itinérants à géométrie libre et variable et à vocation voyageuse. Personne n’est tenu de rester contre son gré, toute notre organisation est basée sur le volontariat et le plaisir de chacun. Nous avons des enfants aussi bien que des adultes en retraite. Nous aimons bien dire que nous faisons des “attentats musicaux”, car nous arrivons là où l’on ne nous attend pas ! », commente Solène, à la flûte traversière et au chant.

La bande de jeunes rassemblée autour d’un casse-croûte avant le concert. Photo JSL /Claire JAEGER

Le maître mot de l’équipe étant la reprise de sa propre liberté dont elle s’est sentie dépossédée pendant les confinements, et « l’engagement dans un monde moins connecté à l’irréel, plus ancré la réalité du vivant ». Les personnes, une cinquantaine, ayant fait le déplacement ont apprécié l’ambiance chaleureuse et gaie, après un repas partagé, et ont été invitées à déposer une obole dans un chapeau, qui servira aux frais de la tournée.

Les petits sont aux premières loges pour s’imprégner des chansons traditionnelles revisitées. Photo JSL /Claire JAEGER